fin.


Avertissement:
Voilà, pour commencer, un texte assez ancien, modifié sur deux trois points, mais -pour l'ensemble- rendu en intégralité. ceux qui trouveraient une similarité d'ambiance avec la chanson "plus rien" des cow-boys fringuants, c'est normal. allez, bonne lecture à tous.


ouai.
Je crois que tout à commencé
le jour ou l'économie est entrée en crise... je veux dire, La crise. pas comme tout ce qu'on avait connu avant, en 29, par exemple. non, c'était autre chose. une soudaine inversion des valeurs. tout ce qui paraissait indestructible à la fin du 19 eme siècle avait vacillé au 20ème, et puis les choses allant toujours plus vite, le début du 21 ème siècle les avait vu s'écrouler; tout ce qui représentait la moindre richesse ne servait plus à rien. ouai. moi, j'avais alors 10 ans. et j'ai pas bien compris, au début. Mais malgré tout, mes parents en parlaient tous les jours quand ça à débuté. puis après, ya plus eu besoin d'en parler, vu que notre société n'avait plus rien de pareil. forcément, ça à été l'exode. pour commencer, les gens des villes on eu peur, ils sont partis... vers un monde meilleur, qu'ils on dit. où chaque famille aurai son jardin. mais à l'époque, qui savait faire pousser un légume? franchement, sans l'aide de la science... alors il y à eu les pillages. la France, comme on l'appelait, à été traversée par des grandes bandes qui volaient pour se nourrir, mais tuaient pour un morceau de pain et violaient à tour de bras. La société telle que nous la connaissions était déjà morte. les gens des campagnes ont pas compris. ils se sont défendus pour pas mourir. on à appelé ça la guerre civile et en moins de trois mois, plus personne ne maîtrisait. Comme les morceaux de papier valaient plus rien, ben personne ne maintenait l'ordre. l'église à crié au scandale. les autres pays s'en foutaient. ils avaient les mêmes problèmes. les gouvernements on pourtant survécu encore... pour un temps. malgré ce que les pauvres croyaient, les riches s'en sont pas vraiment mieux sortis. j'avais à peine 11 ans, et pourtant je me souvient. forcément, yavé encore les médias. partout, les gens filmaient ce qu'ils voyaient. et c'était pas joli. les gens prenaient leurs voisins pour cible, surtout si il était réputé plus riche. après, on nous à reparlé des États-Unis. chez eux, c'était pas pareil. surtout parce qu'ils avaient des grands champs. et du pétrole pour leurs avions de guerre. alors ils on tapé un peu sur tout le monde; ça, je l'ai pas compris non plus,c'est mes parents qui me l'ont expliqué: c'était pour pas qu'on vienne chez eux. et la bombe atomique tant redoutée, ben je crois bien qu'elle à été utilisée plus d'une fois. À un moment, l'électricité s'est arrêté. partout. le grand noir. on à plus su rien du reste du monde. juste... cet hiver. on a eu des moins trente, moins quarante. au mois d'août. c'était à ce moment la que le début de la fin irrémédiable nous est tombé dessus. ya pas eu comme dans les films de mon enfance toutes ces maladies à la con, les vampires, les extraterrestres, la perte de fécondité. juste... la faim. avec cet hiver de deux ans, les maigres récoltes sont mortes. les communautés qui s'étaient organisées se sont entre-déchirées. il y avait déjà pu d'idée politiques ou religieuses à ce moment. c'était fini. juste la faim. des millions de morts, je suppose. tous ces parisiens qui on pillés les anciens temples de la consommation... ils on pas pu vivre longtemps.
depuis que les premier marchands avaient inventé l'argent... c'était la première fois que ça se passait comme ça, je crois. La seule chose qui comptait, c'était de vivre. le troc, ça à été fini aussi. on nous avait pas appris cette culture, évidemment.. chacun pour soi. si t'as à bouffer, garde le: ton voisin veut peut être t'empoisonner. ya eu après ça une maladie; c'était le réchauffement, il paraît. une dizaine d'année durant, ça a été presque tout le temps l'été. moi, j'avais jamais été malade. ben la... je crois que c'était une sorte de paludisme qui à tué ma mère d'abord, puis mon père. j'ai même pas trouvé la force de les pleurer tellement moi aussi j'étais malade. puis tout à semblé revenir dans l'ordre pour les saisons. simplement. j'ai plus trouvé personne. Et pourtant, c'est pas faute d'avoir cherché. J'ai survécu un long moment, sillonnant les anciennes routes défoncées, tombant sur des tas d'ossements blanchis... mais jamais âme qui vive. fait quelques temps que j'y pensait. le moment est venu. j'ai 36 ans. et je viens de manger une plaquette de pastilles « mortelles à trop forte dose ». franchement... je crois que ça fait 6 printemps que j'ai vu personne. pourtant, j'ai du traverser la moitié de l'Europe. alors je crois que ça sert pu à rien.
Je laisse ma place au futur...

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