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En fait, l'intérim, c'est chiant.
c'est vraiment le genre de travail abrutissant qui n'est pas motivant. En ce moment, je sais pourquoi je fais ça, bien sûr (Irlaaaaaaaaaaaaaaande!) mais vraiment ce n'est pas de gaité de cœur! et puis... je vois tous ces types qui travaillent dedans depuis des années, qui sont rongés par le labeur, muets ou manquant profondément d'intérêt... est-ce-qu'ils se posent des questions? je ne pense pas que je pourrais faire comme eux pendant aussi longtemps sans craquer. sans me remettre en question et me dire "mais bordel, qu'est ce que j'ai fais de ma vie?"
putain, les gars, c'est pas possible de rester comme ça... je sais bien qu'il en faut, des travailleurs, des vrais hommes de l'industrie, mais quand même, ça reste déprimant. et puis même les patrons, dans ce genre d'endroits, ne valent pas mieux. ils sont juste mieux habillés, un peu plus désagréables, mais franchement, ils n'ont pas plus d'intérêt à mes yeux. je sais bien qu'on pourra répondre "ils ont pas eu les choix, tous ces employés". ben j'crois quand même que si, forcément, ils ont dû faire ce choix. sinon, je sais pas comment ils ont fait pour en arriver là.
Quand j'y réfléchi, je suis définitivement sûr de pas être fait pour ça.
En plus... on a jamais autant l'impression d'être seul que lorsqu'on travaille en intérim. on t'envoie dans des endroits absolument morts, on te donne un taff, puis tu fais ça la journée. le midi, tu bouffe tout seul, ou avec des inconnus qui disent des trucs idiots, et puis c'est reparti pour l'aprem. le soir, tu rentre t'es mort, et tu tombe à une vitesse hallucinante dans le rythme "boulot dodo" tant critiqué... mais d'un autre coté, faut bien gagner des sous. et t'es bien content de t'être fait chié pendant quelques temps... si t'es sûr que ça va se finir.
mais là... je sais pas, ça faisait vraiment longtemps que j'avais pas travaillé comme ça, et ça me déprime profondément. personne ne comprend vraiment tant qu'il l'a pas fait, je pense. puis une fois que t'as fais ça... ben rien, ça t'as rien apporté d'autre que des sous. L'expérience est nulle. enfin... malgré tout, c'est sûrement ça qui m'a fait reprendre les études, hein... j'aime tellement pas ce genre de travail que désormais, je trouve que la fac est l'endroit le plus cool du monde.
enfin voilà la petite réflexion du soir... j'ai vraiment pas envie d'y retourner demain, et je sais pas si je vais tenir. je crois que je vais pas y rester très longtemps, même si j'ai besoin de sous... on verra bien.
c'est vraiment le genre de travail abrutissant qui n'est pas motivant. En ce moment, je sais pourquoi je fais ça, bien sûr (Irlaaaaaaaaaaaaaaande!) mais vraiment ce n'est pas de gaité de cœur! et puis... je vois tous ces types qui travaillent dedans depuis des années, qui sont rongés par le labeur, muets ou manquant profondément d'intérêt... est-ce-qu'ils se posent des questions? je ne pense pas que je pourrais faire comme eux pendant aussi longtemps sans craquer. sans me remettre en question et me dire "mais bordel, qu'est ce que j'ai fais de ma vie?"
putain, les gars, c'est pas possible de rester comme ça... je sais bien qu'il en faut, des travailleurs, des vrais hommes de l'industrie, mais quand même, ça reste déprimant. et puis même les patrons, dans ce genre d'endroits, ne valent pas mieux. ils sont juste mieux habillés, un peu plus désagréables, mais franchement, ils n'ont pas plus d'intérêt à mes yeux. je sais bien qu'on pourra répondre "ils ont pas eu les choix, tous ces employés". ben j'crois quand même que si, forcément, ils ont dû faire ce choix. sinon, je sais pas comment ils ont fait pour en arriver là.
Quand j'y réfléchi, je suis définitivement sûr de pas être fait pour ça.
En plus... on a jamais autant l'impression d'être seul que lorsqu'on travaille en intérim. on t'envoie dans des endroits absolument morts, on te donne un taff, puis tu fais ça la journée. le midi, tu bouffe tout seul, ou avec des inconnus qui disent des trucs idiots, et puis c'est reparti pour l'aprem. le soir, tu rentre t'es mort, et tu tombe à une vitesse hallucinante dans le rythme "boulot dodo" tant critiqué... mais d'un autre coté, faut bien gagner des sous. et t'es bien content de t'être fait chié pendant quelques temps... si t'es sûr que ça va se finir.
mais là... je sais pas, ça faisait vraiment longtemps que j'avais pas travaillé comme ça, et ça me déprime profondément. personne ne comprend vraiment tant qu'il l'a pas fait, je pense. puis une fois que t'as fais ça... ben rien, ça t'as rien apporté d'autre que des sous. L'expérience est nulle. enfin... malgré tout, c'est sûrement ça qui m'a fait reprendre les études, hein... j'aime tellement pas ce genre de travail que désormais, je trouve que la fac est l'endroit le plus cool du monde.
enfin voilà la petite réflexion du soir... j'ai vraiment pas envie d'y retourner demain, et je sais pas si je vais tenir. je crois que je vais pas y rester très longtemps, même si j'ai besoin de sous... on verra bien.
